# 13
RUMPELSTILZCHEN / IAN DE TOFFOLI / MYRIAM MULLER
mise en scène / Myriam Muller
scénographie / Anouk Schiltz
réalisateur / Christophe Wagner
projection vidéo / Emeric Adrian
cadreur plateau / Nikos Welter
costumes / Christian Klein (avec Caroline Koener)
création sonore / Bernard Valléry
création lumières Philippe Lacombe
assistante à la mise en scène / Daliah Kentges / Sally Merres
assistant à la technique / Antoine Krieps
maquillage et perruques / Joël Seiller
assistants maquillage et perruques / Jasmin Schmit & Meva Zabun
couturières / Madelina Eischen-Loges / Denise Schumann / Manuela Giacometti
construction décor Atelier des Théâtre de la Ville de Luxembourg
avec / Pierre Bodry, Gilles Cruchten, Larisa Faber, Fábio Godinho, Elisabet Johannesdottir, Marco Lorenzini, Pitt Simon, Raoul Schlechter, Brigitte Urhausen
production et soutien financier /
production / Les Théâtres de la Ville de Luxembourg // coproduction / Théâtre d’Esch, CAPE – Centre des Arts pluriels Ettelbruck
spectacle en luxembourgeois, surtitré en français et anglais
présentation /
Rumpelstilzchen (selon les traductions françaises: Le Nain-Tracassin ou Outroupistache) est certainement un des contes les plus connus des frères Grimm, mais également un des plus courts, avec des personnages aux fonctions archétypales reconnaissables, mais sans véritable profondeur psychologique, ce qui donne à cette réécriture un droit à la modulation large. Il s’agit, donc, d’épaissir cette histoire de trahison et d’avarice par des mobiles jusque-là peu explorés, de remplir les ellipses par des actions et du dialogue, là où se trouvaient jusque-là des non-dits et des suppositions. Qui est ce Rumpelstilzchen et pourquoi veut-il s’emparer du premier né de la reine ?
Mais, finalement, en racontant cette relation entre une fille de meunier et une créature surnaturelle, ne retombe-t-on pas toujours, automatiquement, sur la lutte ancestrale entre la fierté et le désir de sécurité, entre le masque fin de la civilisation et les forces sauvages qui nous sous-tendent tous, ou bien, pour rester dans la jargon technique actuel, entre créanciers et débiteurs.